615 – J’ai vu, dans tes yeux …plus clair

Visuels et textuels  >>

.

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

 .

J’ai vu dans tes yeux,

Plus clair,

Qu’un reflet un curieux

Mystère :

Y ai vu quelque intérêt

Mais ne saurais

Dire lequel contredire,

À ceci près que

Il exprime un soupir,

Fort alangui.

.

Il donne à communiquer,

Plaisir de vraie vie.

Lorsque tu te sens aimée,

En réciprocité,

Quel qu’ombre s’y profile,

Gris nuancé,

Et dès qu’un doute se faufile

Reflet s’en va,

Tes yeux perdent leur aura :

Tu n’y es pas.

.

Mais j’ai vu, dans tes yeux,

Les  éclairs

D’un bel esprit heureux,

Sur Terre

D’enfin me rencontrer,

Et te plaire

Pour nous échanger

Paroles

D’amours tendres

À entendre

Si ce n’est agir

Ensemble.

.

.

Extension

 .

Qu’est-ce qu’on perçoit en le regard de l’autre :

Un reflet de soi, un reflet de son intention

Si ce n’est pas un reflet de lui-même.

Le premier est d’ordre physique,

L’image en miroir de son propre visage,

Second est de l’intensité subtilité du regard,

Troisième tiendra parfois du mystère sauf s’il

N’exprime rien : regard vide, sans profondeur.

.

Le mystère d’un regard tiendra à la complexité

D’une vie intérieure, qu’on a du mal à décoder :

Elle est  bien là mais derrière un rideau, brouillée.

Yeux malicieux, yeux pernicieux, yeux bienheureux

Yeux malheureux, ce n’est plus la chimie qui prime,

Ou s’exprime, mais l’alchimie qui soupire ou respire.

J’ai vu, dans tes yeux : plus clair, et voire, plus clairs :

Singulier et pluriels, n’ont pas  la même signification :

Le premier évoque l’esprit, tandis que, second, le corps.

.

Pour certains, c’est le premier qui compte ou leur suffit ;

Pour d’autres, le dernier qui les intrigue, voire les inspire.

Tout est dans le regard mais rien n’est de facile à décoder.

Le risque de projection de soi est  grand si l’on y cherche

Ce que l’on y apporte : sublimation états amoureux.

Le mystère se dissipe, on revient de clair à clairs

Et pour le coup, on y voit beaucoup plus clair

Dans la projection de ses intentions.

.

Comment voir clair dans des yeux noirs ;

Comment voir clair dans un regard sombre

Et  pour y voir quoi, déjà : quel qu’intention,

À son égard ou simple curiosité dû au hasard.

Dans le regard on y voit et y met ce qu’on veut :

La peur, le doute, le désir,  parfois le merveilleux,

Il faudra que son mystère s’éclaircisse tôt ou tard !

.

Le pouvoir de transmission, de suggestion,

De persuasion des yeux est des plus grands

Un seul regard m’a suffi pour comprendre

Ce que tu voulais me dire  sans te l’avouer.

On est limite de l’influence de l’inconscient

Ce sera les yeux dans les yeux,  que l’on sait

Si quelqu’un nous ment ou qu’il est sincère.

.

Regarde-moi, quand tu me parles,  ne baisse

Pas les yeux, sinon je ne saurai  ce que je dois

Comprendre de ce que tu me dis, étrange, non

Tel besoin, sinon de vérification, de cohérence.

Allez dire après que le regard  n’est pas parlant,

Il  l’est parfois plus que les mots  et plus directs,

On le voit au cinéma et on le montrera à souhait.

.

.

Épilogue

.

Reflèteraient-ils, les yeux des plus clairs

Ou absorberaient-ils   mieux, la lumière,

Que les yeux foncés …  marrons …  noirs,

En lesquels on croirait voir un désespoir.

***

Les tiens ne se contentent pas de réfléchir

Ils produisent une sorte d’intensité, éclair,

Qui pénètre en les miens, comme en chair,

Jusqu’à me faire frémir et voire découvrir.

***

Réciproquement, je contemple un tableau,

Tout au fond de tes yeux et des plus beaux

Qui me laisse deviner l’artiste, en devenir,

Qui, par le regard, aura su me conquérir.

***

Les mots, les mains, et, voire les gestes,

Peuvent apprendre  à cacher, à mentir,

Les yeux n’ont pas  de filtre trompeur,

Ils disent leur vérité  et à toute heure.

***

En tous cas, les tiens sont révélateurs

D’une personne d’une grande valeur,

Capable d’apporter un vrai bonheur,

À celui qui en capterait leurs lueurs.

.

.

615 – Calligramme

 .

Tout est affaire de lumières

Et d’ombres,

Sans  compter,  couleurs,

En nombre,

Pour créer atmosphère,

Pénombre,

Où murmures, pleurs,

Encombrent

Le flux  des  regards

Sombres,

Où amour s’égare,

S’ombre.

J

J’ai vu, dans tes yeux,

Plus  A  clair,

Qu’un reflet I  un curieux

Mys    *  tère !

Y ai vu quel  V   que intérêt

Mais ne   U    saurais

Dire lequel    *    contredire,

  À ceci   D   près que

Il exprime     A        un soupir,

Fort     N   alangui.

Il donne à     S  communiquer,

  Plaisir   *  de vraie vie.

Lorsque tu    T    te sens aimée,

En réci   E       procité,

Quel qu’om    S     bre s’y profile,

Gris   *   nuancé.

Et dès qu’un   Y   doute se faufile

Reflet   E     s’en va,

Tes yeux per   U  dent leur aura :

Tu n’   X  y es pas.

Mais j’ai vu,  *    dans tes yeux,

Les    T  éclairs

D’un bel es   R  prit heureux,

Sur    E   Terre

D’enfin me   S    rencontrer,

Et te    *   plaire

Pour nous   C    échanger

Par   L oles

D’amours A    tendres

  À ent  I  endre

  Si ce n’  R  est agir

Ensemble.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

615 4

.

Un pendentif ou une boucle d’oreille

Ou une forme de torche pour s’éclairer

Un goupillon double, pour nettoyer :

Ce n’est pas pour s’arracher les yeux.

.

Que viendrait faire un goupillon

pour améliorer la clarté des yeux,

rien du tout, c’est tout le contraire,

si fait que forme n’éclaire pas fond !

.

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Le goupillon  ou écouvillon, est un objet

Pour nettoyer toutes formes de bouteilles

Le goupillon est variété de fléau d’armes !

Le goupillon est un objet liturgique

Pour asperger d’eau bénite les fidèles,

Lors de toutes cérémonies religieuses.

.

Par métonymie caricaturale le mot est

Employé par les anticléricaux

Particulièrement en l’expression

«Le sabre et le goupillon» exprimant

Alliance pouvoirs militaire, religieux.

Modifié, source  Wikipédia

.

Descriptif

 .

615 – J’ai vu, dans tes yeux … très clair !

Alignement central  /  Titre droit   /  Thème désir

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : goupillon   /   Symbole de fond : yeux

.

.

Fond

 .

Évocation

.

 .

Qu’y a-t-il de commun entre

 Un  goupillon  et  les  yeux :

Rien évidemment, on ne peut

Pas se l’enfoncer dans les yeux.

 .

Symbolique 

 .

Les yeux

Sont outils privilégiés

Pour s’ouvrir au monde.

 «l’œil est le miroir de l’âme»

.

(Platon) Siège de la séduction :

«Faire les yeux doux – tapez dans l’œil-

Ou voire encore : jouer de la prunelle.

.

C’est le  symbole de la connaissance :

 Troisième œil, siège de la perception

Et de la connaissance divine.

.

Chez les esquimaux

«Celui qui a des yeux»

Désigne le chamane, le clairvoyant.

poetiquedeloblique/overblog.com/les-yeux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il n’y a nul  besoin de goupillon pour

Se nettoyer les yeux, éclaircir sa vue :

Quelques gouttes d’eau claire suffiront.

.

Mais c’est autant par sa concentration,

Qu’on parvient à fixer et voir les choses,

Telles qu’elles sont, avec leurs contours.

.

Pouvoir lire dans les yeux  de quelqu’un,

Est comme bénéficier d’une seconde vue.

Savoir décoder, interpréter des signaux

Très faibles mais néanmoins très clairs !

 .

.

Juste pour me les montrer

.

Scénario

.

Dans ton œil gauche, j’ai perçu un regard de tendresse et d’amour,

dans ton œil droit, j’ai perçu un désir de tenter de vivre ensemble,

dans la convergence de tes deux yeux, la certitude de ton choix ?

 .

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