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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,
Que dire, alors, de joie, quotidienne :
Qui peut la compenser, la sublimer,
Lui permettant de se rééquilibrer !
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Mais, parfois, trop occupé à foncer
Dans des activités diverses variées,
On a pas le temps de penser, rêver,
On fait tout trop vite, mal et crevé.
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Nous sommes mortels et fragilisés,
Par tout ce qui pourra nous arriver
Autant en bien, qu’en mal, certifié :
Un jour de joie est un jour de gagné.
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À chaque jour …. ses joies et peines
En se levant, travaillant, se couchant,
À ne regarder que le temps qui passe
Si rien ne vous délasse, …. il vous lasse.
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Grande mode : aujourd’hui, c’est faire
Plusieurs choses à la fois, hyper-occupé,
Nous sommes pour ne plus avoir à penser
Que nous sommes êtres mortels, fragilisés.
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La réussite, avant tout, avec le prix à payer,
Pour y arriver et mettre le turbo et le garder,
Y compris pour faire l’amour : temps compté,
D’être efficace en tout et ne rien se reprocher.
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Aucune peine ne dure, aucune joie, non plus :
Parfois elles reviennent, mais l’on en peut plus,
De passer de l’une à l’autre comme déboussolé
En monde qui va trop vite sans jamais s’arrêter.
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À chaque jour, ses peines, chaque jour, ses joies :
Il n’y a pas que soi à jouir ni à souffrir, ce jour-là ;
Le bonheur se joue à deux et même parfois, à trois.
Le capter reste un art où rien ne serait dû au hasard.
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Extensions
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L’imprévu, l’inattendu, le malvenu
Font irruption dans notre vie et qui plus est,
De temps en temps, au mauvais endroit, au mauvais moment.
Par définition, on ne peut les prévoir, les anticiper, les éviter :
Le risque zéro n’existant pas, en dépit d’assurances multiples
Et variées, la sagesse pousserait à les digérer et à s’en relever
Si c’est la peine, c’est la défaite ; et, si c’est la joie, la fête !
Et s’il n’y avait pas l’une, l’on n’apprécierait moins l’autre.
Supporter sa peine, à deux, ne la diminue pas de moitié,
Mais d’un peu alors que la partager la double aisément.
Nos émotions nous conditionnent avec les nouvelles
Que l’on nous serine sur les radios, télés ou journaux
Toujours les mêmes une journée, du matin au soir.
Notre humeur en ferait de même et jusqu’à que
Le sommeil transforme, annule, ou relativise
De même d’une semaine, mois, saison.
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Je peine à profiter de ma joie, tant elle est passagère
À prendre la distance de ma peine, tant elle est austère :
Changer d’air, changer de manière, changer d’atmosphère
Me fait du bien car quel que soit l’auteur ou la cause, je gère
Et, je ne demande, alors, rien d’autre, ni au ciel, ni à la terre !
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L’enfant passe, facilement, du rire aux larmes,
L’adulte passe difficilement de la peine à la joie,
Il y a comme un chemin parcouru, un contrôle,
Qui fait que ses émotions seront moins directes.
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On n’est pas à l’abri d’une variation d’humeurs,
Pour un oui, un non, n’importe quelle raison :
Les hypersensibles en sauraient quelque chose
Eux qui sont des écorchés vifs ou exubérants.
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Puis il y aura l es cyclothymiques, bipolaires,
Qui seront tout excité, et puis, tout déprimé,
Et les sages ou les stoïciens, dures à la peine
Qui font taire toute émotion, jugée inutile.
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Fragments
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Les jours de joie, où l’on est inspiré,
Les jours de peine où l’on est soupiré
Comme après la pluie, le beau temps,
La joie venait toujours après la peine.
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Apollinaire aurait entièrement raison,
Pour chacun sans cesse se succèderont
Joies, peines comme grandes émotions,
Qui se transforment en pleurs, chanson.
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S’il n’y avait pas mal, n’y aurait pas bien,
S’il n’y avait pas peine, n’y aurait pas joie,
Les joies parviennent à occulter les peines,
On ne les oubliera pas, juste, les relativise.
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L’encre noire, se trouvant dans un encrier,
Écrit joies comme peines sur papier blanc,
Toute plume ne rit ni ne pleure, elle colore
Les mots, les idées, phrases, paragraphes !
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Chaque jour je crie ma joie, crie ma peine
Tout en gardant en moi, mon âme sereine
Écrivant, je fixe ma joie, guérit ma peine,
Je garde en moi l’amour, renie ma haine.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Et si, à chaque jour, suffirait sa peine,
Que dire, alors, de joie, quotidienne :
Qui peut la compenser, la sublimer,
Lui permettant de se rééquilibrer !
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Mais, parfois, trop occupé à foncer
Dans des activités diverses variées,
On a pas le temps de penser, rêver,
On fait tout trop vite, mal et crevé.
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Nous sommes mortels et fragilisés,
Par tout ce qui pourra nous arriver
Autant en bien, qu’en mal, certifié :
Un jour de joie est un jour de gagné.
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À chaque jour, ……. ses joies et peines
En se levant, en travaillant, se couchant,
À ne C regarder que le temps qui * passe
Si rien H ne vous délasse, il vous R lasse.
Grande A mode aujourd’hui U c’est faire
Plusieurs Q choses à la fois O hyper-occupé,
Nous sommes U pour ne J plus avoir à penser
Que nous sommes E * êtres mortels, fragilisés.
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La réussite avant * tout, * avec le prix à payer,
Pour y arriver S et mettre le S turbo et le garder,
Y compris E pour faire l’amour, E temps compté,
D’être S efficace en tout et ne rien N se reprocher.
Aucune * peine ne dure, aucune joie I non plus,
Parfois elles J reviennent, mais l’on E en peut plus,
De passer de O l’une à l’autre P comme déboussolé
En monde qui I va trop vite * sans jamais s’arrêter.
À chaque jour, E ses peines S chaque jour, ses joies :
Il n’y a pas que soi S à jouir E ni à souffrir, ce jour-là ;
Le bonheur se joue à * deux S et même parfois, à trois.
Le capter reste un art * rien n’est dû au hasard.
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Forme
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Évocation
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Un vase pour des fleurs,
Une tasse à café ou thé,
Ou encore un encrier
Pour écrire poèmes ?
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On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura
Dans ce petit encrier :
Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,
Mais toujours même plume.
Un vase ou une tasse s’éloignent,
un encrier s’en rapproche, si fait
qu’on peut écrire joies et peines,
ainsi la forme évoquera le fond.
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Symbolique
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Encriers se trouvent dès
L’Égypte Antique
Les scribes spécialisés
Dans l’écriture utilisant
Des godets doubles pour
Couleurs rouge et noire !
Les encriers se seront sans
Doute répandus dès diffusion
D’écriture à l’encre manifestant
Une grande diversité de formes
Et de tailles tout en partageant
Comme point commun, ouverture
Réduite pour limiter évaporation.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
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Évocation
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Changer l’image ici
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On ne sait pas, vraiment, ce qu’il y aura
Dans ce petit encrier :
Moitié de joie, moitié peine, chaque jour,
Mais toujours même plume.
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Symbolique
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Tantôt
Objet d’art
Tantôt objet
De collection,
Stylo plume est l’instrument
D’écriture par excellence,
Qu’il soit utilisé pour l’art
De la calligraphie, ou écriture quotidienne,
Stylo plume envoie un message symbolique fort.
C’est pourquoi il tient une place d’honneur
Dans les professions les plus nobles :
Avocats, docteurs, professeurs.
troisarchers.com/blog/
ecriture/ecrire-stylo-plume
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Fond/forme
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Tremper ma plume dans l’encrier,
Pour écrire une lettre amourachée
Qui, j’espère, la lisant, te fera crier
De joie plus que de peine, arrachée.
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L’on ne saura jamais quand on écrit,
Comment va être lue, reçue, répondue
Ou simplement non ouverte, retournée,
Ou voire perdue et en ce cas, non livrée !
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