1048 – Sauf un malheur, rien de fâcheux n’arrive

Visuels et textuels  >>

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Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun  le  sait :

C’est notre mort

Reste,   imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute… attente,

Dans la vie et la société

Monde de tous les jours.

.

Autant de tout un chacun

À écouter, les gens, parler,

Ou, à les voir  se comporter

De façon raisonnable, sensée,

Et constructive et programmée,

L’on se dit, qu’à  part un malheur,

Rien de fâcheux ne  peut  leur arriver.

.

D’accord, ils projetteront de faire ceci,

Et finalement, ils feront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts ni de contradictions :

Tout est logique avec explication  à  donner.

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Au cinéma, au théâtre  en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été annoncé voire pressenti

Rien se passe comme prévu, comme il a est écrit.

.

Coups  de théâtre,  interventions,  malchances,

Changements de cap accident, refus, mort

Et que sais-je, viennent aider, entraver

La suite logique des événements.

.

S’il n’y a pas  d’histoires,

Chavirements  d’épreuves,

Il n’y a non plus  de  bons  films

Il n’y a  davantage de bons romans,

.

Car ils  conservent tous  et  chacun,

Une part de magie dans un  miroir

Dans  lequel  l’on  se  projetterait,

Ou dans lequel,  on rajouterait

Une autre part  de  mystères,

Afin que l’on s’en inquiète,

Tout suspense serait basé

Sur une curiosité de savoir.

.

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Extensions

 .

On a les pieds  sur terre,

Lors un fait, événement,

Histoire incarnée nous

Accroche  et l’on court

Avec elle  et l’on prend

De la hauteur … à voler.

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On parle de chute, à la fin,

Surprenant  par côté logique,

Sinon parfois des plus inattendus.

Mais la chute est pensée dès le début,

Pour être crédible ou être vraisemblable.

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Ainsi commence-t-on  un roman, par la fin.

On peut imaginer, peut écrire plusieurs fins :

S’il n’y en a pas, ça excite certains, imaginatifs

Qui vont la poursuivre et en déroutent d’autres

Qui reste sur leur faim et ne savent qu’en dire.

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Le bonheur  est une douce symphonie ; malheur, une cacophonie.

Notre bonheur résonne de peu de bruit en arrivant et en partant,

Notre malheur claque comme l’éclair, résonne, coup de tonnerre,

On aura beau tenter par tous moyens de s’en prémunir, protéger,

On est jamais tout à fait à l’abri d’un évènement de vent mauvais.

Après quoi, de tourner la page, c’est sûr, d’accord, c’est nécessaire

Mais tout le monde n’a pas une force de résilience, ne peut le faire

Et de dire que, seule, la mort constituerait un malheur irréparable

Ne nous consolera pas de perte irrémédiable : ce peut-être jamais.

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On dit, parfois, aux gens qui sont malades

Qui n’ont plus le moral, que c’est fini foutu :

« La mort, seule, est définitive, irrémédiable »

Répondant : avant il y a souffrance, malheur.

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Toute sa vie ne serait pas prévisible, pas lissée,

Comme on le voudrait car il y aura des heurts

Des réticences, des choix hasardeux et ratés,

Elle continue, tant qu’elle dure on l’endure.

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On qualifiera de malheur, un événement

Qui affecte, péniblement, cruellement,

Avec comme principaux synonymes

Calamité, catastrophe, désastre,

Épreuve, infortune, revers !

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1048 – Calligramme

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Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun le sait :

 C’est notre mort

Reste,  imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute … attente,

Dans la vie et la société,

Monde de tous les jours,

Autant de tout un chacun

À  écouter, les gens,  parler,

Ou, à les voir  *  se comporter

De façon raison S    nable, sensée,

Et constructive   A  et programmée,

L’on se dit, qu’à    U   par un malheur,

Rien de fâcheux ne  F  peut  leur  arriver.

*

D’accord, ils projet    U   teront de faire ceci,

Et finalement, ils fe     N    ront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts    *    ni de contradictions :

Tout est logique avec      M    explication  à  donner.

Au cinéma, au théâtre      A    en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été     L     annoncé voire pressenti

Rien se passe comme pré  H    vu, comme il a est écrit.

Coups  de théâtre,  inter   E      ventions,  malchances,

Changements de cap     U      accident, refus, mort

Et que sais-je, vien      R     nent aider, entraver

La suite logique  *  des événements.

S’il n’y a pas  R  *   E   d’histoires,

Chavirements                 V     d’épreuves,

Il n’y a non plus   E                      I   de  bons  films

Il n’y a  davantage  N                        R   de bons romans,

Car ils  conservent   *                           R  tous    et  chacun,

Une part de magie D                           A   dans  un   miroir

Dans  lequel  l’on  E                           ,     se  projetterait,

Ou dans lequel,   *                          N   on rajouterait

Une autre part   F                       *    de  mystères,

Afin que l’on s’  A                   X   en inquiète,

Tout suspense  C              U    serait basé

Sur une curio    H    E   sité de savoir.

.

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Forme

 

Réduction

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Évocation 

.

1048 4

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Un  élément  d’une  balustrade

Un pied de table en bois tourné

 Avec son réservoir  et  verre :

Une lampe à huile ancienne.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Apparaîtra comme un

Matériau des plus fragiles.

Les  verres  silicatés,    comme

La  plupart  des verres  d’oxydes

Ou de  chalcogénures, sont  fragiles

À température ambiante en ce sens où

Ils peuvent être brisés sans la moindre

Déformation permanente à l’inverse

Matériau ductile, comme plomb,

Qu’on peut déformer, plier,

Avant qu’il ne se casse.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

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Fond

.

Évocation 

.

1048 6

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

 .

Symbolique 

 .

La lampe

 .

Représente un point

 De  lumière  en  l’obscurité.

Par analogie, symbolise entendement

Dans la confusion mentale, la révélation

D’un savoir enfoui ou caché. D’ailleurs,

Expression « Éclairer sa lanterne« 

Qui  signifie  alors   clarifier

Quelque  chose, exprime

Très bien cette notion

De savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma lampe m’éclairera, devant moi,

 Dans la nuit, pour avancer mes pas :

Rien de fâcheux dès lors ne m’arrivera

Sauf si un imprévu … me tombe dessus :

Je prends ce risque sinon je ne bouge plus,

Et lors la vie se restreindra à rester…en vie.

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Mais l’imprévu n’est pas  des plus aléatoires,

C’est juste un grain de sable, des plus fâcheux,

Qui oblige à penser/faire les choses autrement.

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Si l’on y voit, fatalité, destin, manque de chance

Ça devait arriver un jour, arrivé, rien à ajouter

Et lors on ne cherchera ni causes, ni solutions !

 .

.

Un mauvais coup du sort

.

Scénario

.

Nous cherchons le bonheur, tout en aimant les images de malheur.

Que pourrait-il arriver à cette petite famille ayant l’air si heureuse.

Un besoin de protection permanent et avant qu’il ne soit trop tard !

 .

Visuels et textuels  >>


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