273 – Un feu en cheminée de ma maison

Visuels et textuels  >>

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Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

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Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon,

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

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Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

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Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

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J’ajoute, à ce feu, une bûche, ou deux,

Et  je  l’entretiens,  je le nourris, bien,

Et je m’accroupis juste en face de lui,

Pour l’entendre, tant, il me ronronne,

Des histoires qui, en moi, résonnent !

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Mon  corps  en  devient  tout  brulant

Et mon esprit, tout  fumant ; envolée,

En son noir conduit  de sa cheminée,

Fumée va rejoindre  nuage passager.

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L’espace terrien  perd  prise sur elle

Lors elle épouse mouvement du ciel

Je me dis que quelque part au ciel,

Je lui ressemble, je suis comme lui.

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Ce feu luit, en moi, est tapi au fond

De mon inconscient ravi, et, qui lit

Mes désirs  rouges les plus abscons

D’envies d’amours,  en polyphonies.

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Substituant mot  femme à flamme,

Par simple  glissement  sémantique

Il représenterait mon âme projetée,

Devant moi, et pour moi,  magique

Feu de vie qui brûle mon âme en lui.

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Extensions

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Le feu a toujours

Une côté pratique

Et un côté magique.

Trois autres éléments,

On peut les stocker, le feu,

Lui, existe en se consumant.

Flammes ne tiennent en place,

Dansent des sarabandes déliées.

La fumée  s’exhume  vers le ciel,

Tantôt blanche, et, tantôt noire,

Chargée  de  vapeurs, carbones.

La cendre,  grise,  elle, dort sur

Son lit comme ininflammable,

Insensible à  tous traitements.

Elle est comme notre souvenir,

Reste, lors on aura tout oublié.

Autrefois, on disait d’un mort :

«Feu celui-ci » … « feu celui-là»

N’ayant même pas été incinéré.

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Le feu, à l’instar des trois autres éléments, terre, air, eau

Conserve toujours quelque chose de puissant et magique :

Volé par Prométhée, aux dieux de l’olympe : selon légende,

Il n’y aurait pas de sciences ni techniques, chez les humains

Tout comme il n’y aurait pas de vie, sans eau, etc. C’est ainsi.

Pensez-bien qu’un feu en ma cheminée c’est pour me chauffer

Mais aussi pour profiter d’un spectacle… de voir le feu, danser,

Sans parler des atmosphères de bien-être et douceur, suscitées.

Dès que l’on a éteint la lumière, on revient des siècles en arrière.

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Le feu est la production d’une flamme,

Produisant dégradation visible de corps

Par une réaction chimique exothermique

D’oxydo-réduction appelée … combustion !

Selon une définition  extraite de Wikipédia.

 .

Si vous n’avez pas tout compris à la science,

Qui prend feu et part juste après en fumée,

Le même wiki vous en propose une autre

.

De manière générale, le terme «feu»

Désigne, souvent, un phénomène

Produisant   de   la   lumière,

Ainsi  que  de  la chaleur,

Qu’il  provienne  d’une

Combustion ou non.

 .

À cela,  je ne vois

Rien à ajouter,

En joue, feu.

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Épilogue

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Le feu qui est, comme le vent,

N’existera pas en permanence,

Si on ne l’entretient, renouvelle,

Au contraire de l’eau  et  de l’air !

***

Le feu tombe du ciel par un éclair

Embrasant un arbre  et voire forêt,

Mythologie l’attribue  à Prométhée,

Qu’il vole à l’Olympe, pour humains.

***

Foyer est plus ancien  que cheminée,

Parfois improvisé,   parfois construit,

Et l’on y brûlera  tout ce qui prend feu

Pour se chauffer  et cuire des aliments.

***

Magie du feu tient, certes, à sa chaleur,

Mais aussi à sa flamme en mouvements,

Qui nous donne impression qu’elle danse

Ou qu’elle voudra s’échapper de son socle.

***

Quand j’étais petit enfant, dans ma masure

Je pouvais m’asseoir  sur les flancs de l’âtre,

Non loin du feu, qui crépitait  du  châtaigner

Dont je cuisais ses marrons, pour les manger.

***

Ma grand-mère maternelle faisait des crêpes

Et ses galettes sur une plaque, sur un trépied,

Aujourd’hui, en regardant le feu, en cheminée,

Je la revois encore, odeur de crêpes me revient.

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273 – Calligramme   

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Qu’un feu flamboie,

Est une question de bois,

Mais, quand un feu étincelle,

Ce serait plus question de rituel.

Rituel  des soirs … d’automne-hiver,

En âtre de la grande cheminée du salon.

Du papier, petit bois, une allumette et hop,

Le feu est allumé vite fait, le voilà qui prend.

Il jaunit, il rougit, bleuit, s’excite, s’échauffe

Il illumine le foyer, comme un feu de joie.

Il danse, devant moi, danse, pour moi,

Il m’attire par sa flamme déclarée.

Comme tous les petits garçons,

Je me dis que … c’est bon

Sentir réelle douceur,

Réchauffer le cœur.

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¤¤¤   J’ajoute, à ce feu,   F    une bûche, ou deux,   ¤¤¤

¤¤¤   Et je l’entretiens,    E      je le nourris, bien,    ¤¤¤

¤¤¤   Et je m’accroupis   U     juste en face de lui,   ¤¤¤

¤¤¤   Pour l’entendre,      *   tant, il me ronronne,   ¤¤¤

¤¤¤   Des histoires qui    E     en moi, résonnent !   ¤¤¤

¤¤¤   Mon corps  en         N  devient tout brulant    ¤¤¤

¤¤¤   Et mon esprit, tout  *       fumant ; envolée,    ¤¤¤

¤¤¤   En son noir conduit   C      de sa cheminée,     ¤¤¤

¤¤¤   Fumée va rejoindre     H    nuage passager,     ¤¤¤

¤¤¤   L’espace terrien perd    E       prise sur elle      ¤¤¤

¤¤¤   Lors elle épouse mou   M    vement du ciel      ¤¤¤

¤¤¤   Je me dis que, quel      I    que part, au ciel,     ¤¤¤

¤¤¤   Je lui ressemble, je     N    suis comme lui !     ¤¤¤

¤¤¤   Ce feu luit,  en moi,    É     est tapi au fond      ¤¤¤

¤¤¤   De mon inconscient   E        ravi, et, qui lit      ¤¤¤

¤¤¤   Mes  désirs  rouges    *       les plus abscons     ¤¤¤

¤¤¤   D’envies d’amours     M      en polyphonies      ¤¤¤

¤¤¤   Substituant mot        A    femme à flamme      ¤¤¤

¤¤¤   Par simple glisse        I     ment sémantique     ¤¤¤

¤¤¤   Il représenterait         S    mon âme projetée,    ¤¤¤

¤¤¤   Devant moi, et           O   pour moi  magique    ¤¤¤

¤¤¤   Feu de vie qui brûle   N          mon âme en lui.   ¤¤¤

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Une cheminée et un feu

 Dans un foyer, avec du bois,

Et avec un fronton  au-dessus

Rougeoyant, voire blanchissant.

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Le feu et la cheminée vont bien ensemble

ils se prêteront main forte ; mutuellement,

quoi de plus normal  dès lors s’enflamment,

font voir leur fumée en panaches aux cieux !

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Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

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Symbolique

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À l’époque du chauffage électrique,

Combien des jeunes lecteurs peuvent

Méconnaître les feux de nos ancêtres,

Qui se réchauffaient non pas  avec des

 Convecteurs  à gaz,   ni même  avec des

Poêles  à charbon,  mais   avec  un âtre

Un  endroit  où  l’on brûlait  des bûches

 En bois,  ce qui réchauffait  …  la pièce,

Qui devait avoir un plafond haut afin

Que les occupants ne suffoquent pas,

Et les gaz âcres et la fumée étaient

Évacués par un conduit vertical

Débouchant sur l’extérieur :

Et que l’on appelle cheminée.

ora-et-labora.frenchboard.com/t605-la-cheminee

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Descriptif

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273 – Feu de cheminée dans ma maison   

Alignement central / Titre droit / Thème  habitat

Forme courbe /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cheminée Symbole de fond : feu

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Fond

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Évocation 

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Le  feu, en ma cheminée, crépitant,

Flambant et dansant :

Il ne faut pas davantage pour bien se

Chauffer corps, cœur, esprit.

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Symbolique 

 .

Le feu

Possède une

Symbolique très riche.

Il est associé à : la purification,

L’enfer, la lumière, la chaleur, la passion,

La destruction, le soleil,  associé à la purification.

Autrefois, bûcher faisait partie de condamnation,

Des  sorcières, considérées  comme  impures.

Consiste à brûler tout ce qui était impur.

De même en cas d’épidémie importée

Le recours au feu  pour stériliser

Et, en même temps, purifier

Est  bien  connu  de tous.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-feu.

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Corrélations

Fond/forme 

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Le feu nous sert pour nombre de fonctions,

La chaleur d’abord, pour le confort du corps,

 La lumière, ensuite, pour nous éclairer la nuit,

Le  foyer ensuite pour faire fondre les métaux,

Le poêle chargé de bois, pour chauffer la pièce,

Et enfin, la cuisine, sur une grande cuisinière !

On ne peut s’en passer, on ne peut s’en lasser :

Sans lui, aucun progrès n’aurait pas eu lieu !

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Alternative à notre foyer

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Scénario

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Cheminée d’un toit, comme on en trouve, partout, en Bretagne,

avec un feu très vif qui éclaire quand on éteint toute lumière,

et qui rayonne toute  sa chaleur jusqu’au fin fond du salon !

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Visuels et textuels  >>


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